dimanche 24 mars 2019

KITWAMBI MUFUNGA Jean Baptiste "JOBI", Biographie (2019)

Jobi Kitwambi 

Famille

Neuvième dans une famille de dix (actuellement six) enfants, né le 13 décembre à DUBIE dans le Territoire de Pweto, dans l'actuelle Province du Haut-Katanga, de KITWAMBI WANSELANI Edmond et KIKUMBA KAZADI Jacqueline. Ses frères et sœurs sont:  KIKUMBA NKOMBE dite GOGO, KITWAMBI WANSELANI dit LELE, MUSUBA MWELWA dite NINI, KITWAMBI KIKUMBI dit DONI et MUMBA KABULO dite BITI.

KITWAMBI Jean est marié à KAYEBA MWENDA Lorraine, fille de KYUPI KIBAWA Dieudonné et de KILOMBO MUTITI Marie-Claire; et père de deux enfants: KABULO MUMBA dite JORAINE (2014) et KITWAMBI MWEMENA dit LORBI-JOHNSON (2016).

Scolarité

Débute ses études primaires à l'École Primaire WANYUNDU de KILWA en 1995. En septembre 1997, il quitte Kilwa pour poursuivre ses études à Lubumbashi; poussé par le boulot de son père, il obtient son certificat d'études primaires à l'École Primaire LUBEMBE I à Sakania avec 68%, de là, il entame ses études secondaires à l'Institut salésien BUSANDULUSHI. Deux ans après, il quitte Sakania pour  poursuivre ses études à KAMBOVE, à l'Institut Kiwewe où il passe deux ans seulement pour enfin retourner à Lubumbashi afin de stabiliser son parcours scolaire souvent bousculé par les nombreuses mutations de service de son père.

Première promotion de l'option pédagogie générale du Collège Saint François de Sales IMARA de Lubumbashi, c'est en 2009 qu'il obtient son diplôme d'État avec 66%.

De 2009 à 2014, il fréquente l'Université de Lubumbashi et plus précisément la Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives, option, Sciences Administratives où il obtient un diplôme de licence avec 64%.

Profession

Dès 2010, alors qu'il est en vacances après la première session des examens de premier graduat, il est recruté au bureau du Territoire de Kambove pour faire l'intérim (stage) comme chargé des indicateurs d'entrée et de sortie et du classement. Au fil de temps, il occupe plusieurs fonctions aux seins de cette même institution: informaticien, rédacteur puis secrétaire administratif ad intérim.

En 2014 alors qu'il vient de décrocher sa licence, il est confirmé comme Secrétaire administratif du Territoire de Kambove par une Commission d'affectation du Commissaire de District du Haut-Katanga. Poste qu'il va occuper jusqu'en mai 2018, date à laquelle il a été sollicité pour mettre son expérience et son patriotisme au parlement provincial comme Secrétaire des séances.

Pédagogue et Politologue de formation, voilà l'essentiel sur KITWAMBI MUFUNGA JEAN-BAPTISTE dit JOBI.

samedi 23 mars 2019

Politique congolaise face aux attentes du peuple

Président de la République Démocratique Démocratique du Congo
Un soulagement décevant 

Un artiste congolais a bien été inspiré et a chanté QUE DEMANDE LE PEUPLE? Une question qui a trouvé réponse dans la même chanson, il répond: MANGER, BOIRE, S'HABILLER. Une inspiration qui trouve son origine du mode de vie précaire que traversait les congolais au point de manquer ces éléments de base. Il s'agissait en effet d'une interpellation aux autorités congolaises.

Après avoir raté les élections de 2016, le peuple congolais a voulu prendre toutes les choses en mains en mettant à la tête du pays un dirigeant du changement, celui qui voit  dans ce peuple une vraie expression démocratique, celui qui identifie son malheur et y trouve solution. La seule chance qui s'est présentée à lui était  le scrutin du 30 décembre 2018.

Nul n'ignore les irrégularités qui ont entachées les dernières élections dont une certaine classe politique se gêne d'en parler car ayant étanché sa soif en violations des règles et lois dont elle a été, si pas initiatrice sinon signataire prétendument pour l'intérêt général.

Assistant de manière impuissante à un résultat des élections très planifié (par Dieu que sais-je), le peuple congolais s'est contenté d'une chose, LE CHANGEMENT, et on pouvait entendre C'EST PAS VRAI MAIS QUAND MÊME ÇA VA, ENFIN LES CHOSES VONT CHANGER. On pouvait en effet lire le soulagement.

Ce sont les révélations qui ont suivi la confirmation des résultats par la Cour constitutionnelle et dont les effets se font sentir jusqu'à présent qui inquiètent. Un accord non révélé qui serait signé entre le FCC, Fond Commun pour le Congo, coalition chère à Joseph Kabila, ancien Président de la République, l'homme qui a suscité le goût du changement et le CACH, Cap vers le Changement de Felix TSHISEKEDI et Vital KAMERHE moins attendus pourtant souris par le destin. Ayant avoué une collaboration entre ces deux coalitions, le parti au pouvoir UDPS s'était justifié l'avoir fait pour l'intérêt suprême de la Nation. Personne ne savait et ne sait réellement ce que cache cet accord.

Un autre candidat, alors le plus voté par les congolais, Martin FAYULU MADIDI, n'a jamais cessé de réclamer la vérité des urnes en se focalisant notamment sur les révélations ou mieux les preuves de la CENCO qui était mieux représentée pour émettre un avis crédible sur le déroulement des élections en RDC. Moins écouté et parfois traité de perturbateur, Martin a néanmoins stimulé l'attention de plus d'un congolais sur le l'évolution de la situation politique vis-à-vis de l'expression et des attentes du peuple.

Le Président Felix TSHISEKEDI alors installé par la Cour constitutionnelle émet un discours plutôt rassembleur. Un discours qui soulève des inquiétudes d'abord dans le camp des militants du parti qui réclament l'arrestation immédiate des certains hauts responsables du gouvernement pour criminalité et violations des droits humains. Le Président est aussi resté ouvert sur une possible gestion commune pendant son règne, contre la chasse aux sorcières a-t-il précisé.

C'est alors une totale déception pour un peuple qui attendait un Président qui mettrait hors d'état de nuire tous ceux qui ont plongé la RDC et son peuple dans une misère totale et a meurtri ce dernier. Ouvrir ou tendre la main à ceux qui ont pillé délibérément les caisses de l'Etat au détriment de plein d'autres congolais qui ont les mains et la conscience toutes vierges, tous se demandent enfin ce que cachent cet accord qui interdit même de faire appliquer la loi, faire dire le droit.

La problématique de la primature 

Comme dit précédemment, les élections ont été entachées de beaucoup d'irrégularités au point de produire un Président sans majorité, conséquence, le Premier Ministre devra venir d'une coalition estimée  majoritaire, le FCC (peut être aussi dans l'accord).

Cette situation a conduit tout le peuple à s'interroger sur la possibilité ou non pour le Président TSHISEKEDI d'avoir gagné la confiance de la base du FCC ou LAMUKA (Coalition de Moïse Katumbi) en plus de la sienne et qui aurait produit le résultat selon lequel, les électeurs ont choisi le candidat Président de la République d'une coalition (CACH) et les candidats Députés d'une autre (FCC).

Sans aucun choix, le peuple comme le Président lui même, sont obligés de se plier à la volonté de celui qui a tout manigancé (peut être la Constitution), sinon c'est en faveur du Régime sortant tant contesté.

Bien avant cela, un bras de fer considéré par certains acteurs et analystes politiques d'amateurisme politique au sommet de l'Etat se fait sentir. Les Ministres en exercice semblent ne pas être avec le Président en exercice (leur partenaire politique).

Eu égard à tout cela, on reproche au nouveau pouvoir de n'avoir pas institutionnalisé la lutte contre la corruption, de tâtonner dans le choix d'un informateur ou alors d'un formateur, de laisser croire que les décisions proviennent d'ailleurs que de la Cité de l'Union Africaine, de plonger le parti (UDPS) dans la corruption au point de n'avoir quasiment pas de sénateurs pourtant possible, de prendre de décisions sur base de la base que de la constitution...

Le pays est dans une impasse politique et le peuple vit son plus grand désespoir.

KITWAMBI MUFUNGA Jean-Baptiste 
(Politologue et Bloggeur)