mercredi 13 avril 2016

Chômage généralisé à Kambove: la Crise qui détruit la Cité

les agents de la Gécamines Kanfundwa recus par Madame
l'ATA Brigitte LUTA KAMONG
Nul n'ignore les conditions difficiles que traverse la RDCongo en cette phase très importante de sa démocratie. comme si cela ne suffisait pas pour inquiéter les congolais, le chômage vient s'ajouter à la pensée quotidienne de ces derniers.

Le Congo c'est très général, parlons plutôt de Kambove. Cité minerais située dans le sud du Haut-Katanga, c'est se présente comme étant la cité qui renferme des gisements miniers très important et un sol fertile favorable à l'agriculture. Deux activités principales de sa population. Elle ne renferme aucune entreprise agricole à part quelques coopératives, SHALEKA par exemple. Ceci explique que l'agriculture pratiquée est vivrière.

Quant à l'exploitation minière, retenons que quelques sites d'exploitation artisanale existé, c'est notamment, TOKOTENS, KANFUNDWA, KAMOYA, KAPATA... sites qui permettaient aux jeunes de la contrée, les creuseurs, de nourrir leur famille et bien plus, rendaient la Cité économique stable parce que, comme on le dit dans le langage facile, l'argent circulait. Avec le système de contrat minier et partenariat de la Gécamines, toutes ces concessions ont été vendues aux partenaires chinois et à Kanfundwa par la Gécamines elle-même.

N'ayant pas où travailler, les jeunes creuseurs n'avaient qu'à espérer un embauche au sein des compagnies minieres nouvellement installées.

MIKAS (Minière de Kasombo)

En remplacement de CDM, MIKAS est une entreprise qui a embauché un grand nombre des autochtones et a tissé des très bonnes relations avec les autorités locales. Bien qu'une partie des travailleurs étaient des journalières, ces agents ne se plaignaient pas. Malheur est arrivé lorsque l'Entreprise a décidé de fermer suite à des raisons économiques (sous réserve nous citons: la hausse du prix de cuivre) en 2015 lançant sous la misère du chômage tous ses agents.

GECAMINES


A la Gécamines, rien n'a changé, impaiement sur impaiement. Du côté Kanfundwa c'est la course au chômage. Avec une grande production de plus que l'ancienne usine, celle de Kanfundwa était constituée des journaliers autochtones d'employaient les partenaires de la Gécamines; le 11 janvier 2016, les partenaires avaient reçu un coup de fil du Directeur de la Gécamines de Kambove pour mettre fin au contrat qui le liait et qu'ils devaient attendre l'ordre de la hiérarchie pour en finir avec les arriérées de paiement. Sans qu'ils ne réunissent les employés pour aussi mettre fin à leur tour au contrat, ces derniers se sont vu interdit l'accès à l'usine sous ordre de la Direction de la Gécamines en leur signifiant que c'était fini pour eux et qu'ils devaient s'entretenir avec leurs employés respectifs pour leurs arriérés de salaires. Un autre scandale de chômage qui avait pousser les travailleurs à protester même contrat la Gécamines pour un fin de contrat brusque et allant jusqu'à l'administration du Territoire pour une meilleure solution, dossier jusque là sans suite.

COMIKA (Compagnie Minière de Kambove)


A son arrivée, les responsables ont promis d'embaucher un grand nombre d'autochtones et pour ce faire, la carte d'électeur sera exigé afin de vérifier l'adresse du candidat. Bien avant tout l'entreprise avait lancé une offre pour la sécurité, les chauffeurs d'engins, maçons ainsi que quelques journaliers pour sa phase de découvertures et de construction. Dans l'espoir l'espoir d'être embaucher, les jeunes se réunissent en dessus d'un arbre qu'ils ont nommé "MUCHI YA BULUMA" (arbre de détresse) comme pour témoigner l'angoisse qu'affichent les candidats chercheurs d'emploi. Actuellement en phase de finition, les agents sont constitués pour la majorité des jeunes qui ont été recommandés par autorités politico-administratives, judiciaires et militaires; sans vouloir oublier que les sous-traitance sont constitués des employés importé de Kolwezi dans la Province du Lualaba.

Les chômeurs en quantité non quantifiable attendent le lancement des activités de l'usine avec l'espoir d'être engagé, en même temps que les recommandations courent ici et là, certaines venant même de Lubumbashi.

TOKOTENS


Connu comme un site d'exploitation artisanale, il est présentement une priorité de d'un entrepreneur tanzanien qui mis dehors tous les creuseurs libéraux en privilégiant ceux qui travaillent pour son compte au nom de l'entreprise RENZO. Un chômage de plus.

BOSS MINING


Œuvrant à Kakanda, l'entreprise a procédé au licenciement massif des candidats à la retraite et même ceux qui n'ont pas atteint l'age sous le motif de réduire l'effectif pour raison d'instabilité économique.

C'est donc les cris de chaque jour, licenciement, chômage, crise, boulot...

les agents de la Gécamines Kanfundwa devant le bureau
du Territoire de Kambove

1 commentaire:

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