arrivage farine à kambove sur initiative du gouvernement provincial |
La situation tant politique qu’économique de la RDC reste jusqu'à ce jour alarmante. Alors que le lancement du processus de révision du fichier électoral a donné espoir à une organisation rapide des élections, il s’avère que ce processus avance à pas de tortue; voire même stoppé par les conflits et les actes de barbaries qui se vivent ici et là dans le pays.
Le processus d’enrôlement, seule condition pouvant conduire à l'organisation des élections semble ne pas se dérouler comme prévu, en tout cas pas par le peuple congolais. Il ne pas question de méfiance ni de dégoût, mais un problème de respect à la constitution et au peuple (le souverain). Les élections sont la seule condition d'alternance démocratique et elles doivent être organisées dans le délais selon la durée du mandat qui reste constitutionnelle; sinon rien ne justifie prévaloir le respect de la loi fondamentale lorsqu'on veut à tout prix la contourner.
A nos jours, les espoirs des congolais d’élire un nouveau président à la tête de la République Démocratique du Congo diminuent, et ceux-ci (les congolais) cherchent un moyen de se faire entendre tant par les autorités congolaises qu’internationales sur cette question. Malheureusement aucune oreille n'est prête pour écouter les cris de cette paisible population; certains se concentrent sur la consolidation du pouvoir et d'autres à un semble d'intimidation pour continuer à piller les richesses du pays.
Sans vouloir encourager cet état de choses: nous congolais devons comprendre que le grand secret pour parvenir à notre fin est premièrement celui de ne pas se laisser emporter par les mouvements opposition-majorité. C'est à dire, de cesser de croire qu'il existe une opposition qui traquera la majorité sur toutes les imperfections de gestion ou une majorité qui s’inquiétera de la pression de l'opposition pour tenir sa gestion sans reproche; nous constaterons tous que les membres de la soi-disante opposition d'hier sont de la majorité d'aujourd'hui et vice-versa. Les prétendus troubles qui freinent le déroulement du processus électoral sont orchestrés par les mêmes membres, si pas de preuve, néanmoins ils sont cités et leur défense laisse à désirer; deuxièmement celui de placer confiance en un seul congolais qui puisse nous sortir de cette situation que nous déplorons tous, c'est en étant dernier une seule personne que nous pouvons faire de lui un opposant car il n'en existe pas encore au Congo RD.
Ils sont nombreux (opposition-majorité) à nous pousser à descendre dans la rue pour revendiquer, alors que la solution ne pas dans la rue; à nous stimuler à piller et à brouiller, alors que ce sont les biens des innocents; à pleurer et à enterrer nos frères et sœurs alors que leurs enfants sont soit à la maison soit à l’étranger. Le meilleur combat reste à venir, un combat où personne ne meurt, où personne ne pleure ni son frère, ni sa sœur.
Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo |
La RDC n'a pas besoin d'imiter la démocratie d'un autre pays parce que chaque pays a ses réalités. Celles du notre sont les conditions de vie. La famine qui ronge les habitants d'un riche pays, par rapport aux richesses qui abondent la minorité (voire seule la famille biologique et politique de la présidence). Ce qui nous pousse aujourd'hui à vouloir le changement c'est l’inégalité: devant la loi (il y a ceux qui volent et punis et d'autres protégés), dans la redistribution des richesses du pays notamment dans la remémoration... Comment ne pas vouloir le changement? Dans un pays où la majorité des gouverneurs de provinces sont accusés dans la mauvaise gestion, d’incomplètement même; ne collaborent pas ou ne dépendent même pas des assemblées provinciales parce que voulus et protégés par le pouvoir central; où ceux qui sont impliqués dans les crimes et troubles ne se voient jamais inquiétés??? Hein
Nous voulons vivre heureux sans se demander qui est le Président de la République ou combien d'année il lui reste et cela dépend de nos ventres. Dans le Haut-Katanga par exemple, la farine a coûté jusqu'à 45 000 Fc alors que le salaire de l’enseignant n'a pas changé (soit 75 000 Fc = locataire, père de trois enfants tous élèves pour ne citer que cela), le fonctionnaire n'a pas été payé pendant 5 mois... ??? Avec le Gouverneur intérimaire, la farine de maïs se paie entre 16 000 et 18 000 Fc; comment voulez-vous qu'on s'en procure lorsque le gouvernement se prend pour le plus démuni en bloquant le système économique. Nous avons tous lu sur la toile que finalement la farine de l'homme d'affaire Katumbi Chabwe a été autorisé l'entrée en RDC et sera vendu à 8$, merci, mais à quel taux d'échange, 1450 et avec quel argent parce que personne n'est mieux payé voire pas payé du tout.
Il est vrai que qui tient l'économie tient le peuple; mais aussi, ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
Jean Baptiste KITWAMBI MUFUNGA
Politologue
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