Président de la République Démocratique Démocratique du Congo |
Après avoir raté les élections de 2016, le peuple congolais a voulu prendre toutes les choses en mains en mettant à la tête du pays un dirigeant du changement, celui qui voit dans ce peuple une vraie expression démocratique, celui qui identifie son malheur et y trouve solution. La seule chance qui s'est présentée à lui était le scrutin du 30 décembre 2018.
Nul n'ignore les irrégularités qui ont entachées les dernières élections dont une certaine classe politique se gêne d'en parler car ayant étanché sa soif en violations des règles et lois dont elle a été, si pas initiatrice sinon signataire prétendument pour l'intérêt général.
Assistant de manière impuissante à un résultat des élections très planifié (par Dieu que sais-je), le peuple congolais s'est contenté d'une chose, LE CHANGEMENT, et on pouvait entendre C'EST PAS VRAI MAIS QUAND MÊME ÇA VA, ENFIN LES CHOSES VONT CHANGER. On pouvait en effet lire le soulagement.
Ce sont les révélations qui ont suivi la confirmation des résultats par la Cour constitutionnelle et dont les effets se font sentir jusqu'à présent qui inquiètent. Un accord non révélé qui serait signé entre le FCC, Fond Commun pour le Congo, coalition chère à Joseph Kabila, ancien Président de la République, l'homme qui a suscité le goût du changement et le CACH, Cap vers le Changement de Felix TSHISEKEDI et Vital KAMERHE moins attendus pourtant souris par le destin. Ayant avoué une collaboration entre ces deux coalitions, le parti au pouvoir UDPS s'était justifié l'avoir fait pour l'intérêt suprême de la Nation. Personne ne savait et ne sait réellement ce que cache cet accord.
Un autre candidat, alors le plus voté par les congolais, Martin FAYULU MADIDI, n'a jamais cessé de réclamer la vérité des urnes en se focalisant notamment sur les révélations ou mieux les preuves de la CENCO qui était mieux représentée pour émettre un avis crédible sur le déroulement des élections en RDC. Moins écouté et parfois traité de perturbateur, Martin a néanmoins stimulé l'attention de plus d'un congolais sur le l'évolution de la situation politique vis-à-vis de l'expression et des attentes du peuple.
Le Président Felix TSHISEKEDI alors installé par la Cour constitutionnelle émet un discours plutôt rassembleur. Un discours qui soulève des inquiétudes d'abord dans le camp des militants du parti qui réclament l'arrestation immédiate des certains hauts responsables du gouvernement pour criminalité et violations des droits humains. Le Président est aussi resté ouvert sur une possible gestion commune pendant son règne, contre la chasse aux sorcières a-t-il précisé.
C'est alors une totale déception pour un peuple qui attendait un Président qui mettrait hors d'état de nuire tous ceux qui ont plongé la RDC et son peuple dans une misère totale et a meurtri ce dernier. Ouvrir ou tendre la main à ceux qui ont pillé délibérément les caisses de l'Etat au détriment de plein d'autres congolais qui ont les mains et la conscience toutes vierges, tous se demandent enfin ce que cachent cet accord qui interdit même de faire appliquer la loi, faire dire le droit.
Cette situation a conduit tout le peuple à s'interroger sur la possibilité ou non pour le Président TSHISEKEDI d'avoir gagné la confiance de la base du FCC ou LAMUKA (Coalition de Moïse Katumbi) en plus de la sienne et qui aurait produit le résultat selon lequel, les électeurs ont choisi le candidat Président de la République d'une coalition (CACH) et les candidats Députés d'une autre (FCC).
Sans aucun choix, le peuple comme le Président lui même, sont obligés de se plier à la volonté de celui qui a tout manigancé (peut être la Constitution), sinon c'est en faveur du Régime sortant tant contesté.
Bien avant cela, un bras de fer considéré par certains acteurs et analystes politiques d'amateurisme politique au sommet de l'Etat se fait sentir. Les Ministres en exercice semblent ne pas être avec le Président en exercice (leur partenaire politique).
Eu égard à tout cela, on reproche au nouveau pouvoir de n'avoir pas institutionnalisé la lutte contre la corruption, de tâtonner dans le choix d'un informateur ou alors d'un formateur, de laisser croire que les décisions proviennent d'ailleurs que de la Cité de l'Union Africaine, de plonger le parti (UDPS) dans la corruption au point de n'avoir quasiment pas de sénateurs pourtant possible, de prendre de décisions sur base de la base que de la constitution...
Le pays est dans une impasse politique et le peuple vit son plus grand désespoir.
Ce sont les révélations qui ont suivi la confirmation des résultats par la Cour constitutionnelle et dont les effets se font sentir jusqu'à présent qui inquiètent. Un accord non révélé qui serait signé entre le FCC, Fond Commun pour le Congo, coalition chère à Joseph Kabila, ancien Président de la République, l'homme qui a suscité le goût du changement et le CACH, Cap vers le Changement de Felix TSHISEKEDI et Vital KAMERHE moins attendus pourtant souris par le destin. Ayant avoué une collaboration entre ces deux coalitions, le parti au pouvoir UDPS s'était justifié l'avoir fait pour l'intérêt suprême de la Nation. Personne ne savait et ne sait réellement ce que cache cet accord.
Un autre candidat, alors le plus voté par les congolais, Martin FAYULU MADIDI, n'a jamais cessé de réclamer la vérité des urnes en se focalisant notamment sur les révélations ou mieux les preuves de la CENCO qui était mieux représentée pour émettre un avis crédible sur le déroulement des élections en RDC. Moins écouté et parfois traité de perturbateur, Martin a néanmoins stimulé l'attention de plus d'un congolais sur le l'évolution de la situation politique vis-à-vis de l'expression et des attentes du peuple.
Le Président Felix TSHISEKEDI alors installé par la Cour constitutionnelle émet un discours plutôt rassembleur. Un discours qui soulève des inquiétudes d'abord dans le camp des militants du parti qui réclament l'arrestation immédiate des certains hauts responsables du gouvernement pour criminalité et violations des droits humains. Le Président est aussi resté ouvert sur une possible gestion commune pendant son règne, contre la chasse aux sorcières a-t-il précisé.
C'est alors une totale déception pour un peuple qui attendait un Président qui mettrait hors d'état de nuire tous ceux qui ont plongé la RDC et son peuple dans une misère totale et a meurtri ce dernier. Ouvrir ou tendre la main à ceux qui ont pillé délibérément les caisses de l'Etat au détriment de plein d'autres congolais qui ont les mains et la conscience toutes vierges, tous se demandent enfin ce que cachent cet accord qui interdit même de faire appliquer la loi, faire dire le droit.
La problématique de la primature
Comme dit précédemment, les élections ont été entachées de beaucoup d'irrégularités au point de produire un Président sans majorité, conséquence, le Premier Ministre devra venir d'une coalition estimée majoritaire, le FCC (peut être aussi dans l'accord).Cette situation a conduit tout le peuple à s'interroger sur la possibilité ou non pour le Président TSHISEKEDI d'avoir gagné la confiance de la base du FCC ou LAMUKA (Coalition de Moïse Katumbi) en plus de la sienne et qui aurait produit le résultat selon lequel, les électeurs ont choisi le candidat Président de la République d'une coalition (CACH) et les candidats Députés d'une autre (FCC).
Sans aucun choix, le peuple comme le Président lui même, sont obligés de se plier à la volonté de celui qui a tout manigancé (peut être la Constitution), sinon c'est en faveur du Régime sortant tant contesté.
Bien avant cela, un bras de fer considéré par certains acteurs et analystes politiques d'amateurisme politique au sommet de l'Etat se fait sentir. Les Ministres en exercice semblent ne pas être avec le Président en exercice (leur partenaire politique).
Eu égard à tout cela, on reproche au nouveau pouvoir de n'avoir pas institutionnalisé la lutte contre la corruption, de tâtonner dans le choix d'un informateur ou alors d'un formateur, de laisser croire que les décisions proviennent d'ailleurs que de la Cité de l'Union Africaine, de plonger le parti (UDPS) dans la corruption au point de n'avoir quasiment pas de sénateurs pourtant possible, de prendre de décisions sur base de la base que de la constitution...
Le pays est dans une impasse politique et le peuple vit son plus grand désespoir.
KITWAMBI MUFUNGA Jean-Baptiste
(Politologue et Bloggeur)
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