Entreposage de la farine de maïs au bâtiment administratif de Kambove. Photo prise par Jobi Kitwambi |
Le 25 février
2017, j’ai publié un article relatif à la sécurité alimentaire. Dans celui-ci,
j’ai évoqué la nécessité de l’intervention du gouvernement, notamment en ce qui
concerne l’assistance aux fermiers ou petits planteurs en vue d’accroitre la
production et assurer tout danger relatif à l’alimentation.
Dans le même article
j’ai fait allusion à l’impuissance du gouvernement tant national que provincial
face à l’attaque des chenilles dans les plantations du secteur agricole de Likasi-Kambove,
qui ont vu la chenille parasite nommée margaronia indica attaquer les épis des
maïs sous le regard sans solution des propriétaires.
Pas plus loin
que ce jour, c’est-à-dire, le 01 février 2017, on a lu sous le site de radio
okapi : « Le prix de la farine de maïs a doublé à Lubumbashi »,
article qui relatait également l’intervention de Son Excellence le Gouverneur
du Haut-Katanga à c e propos ; la hausse du prix de la farine se justifiant
la monté en flèche de taux du dollar américain.
Jobi Kitwambi comptant le nombre de sacs de farine de maïs. |
Le Gouverneur
de Province qui avait commencé par identifier la cause ne se pas arrêté par-là,
il a alors décidé de faire face à cette situation en cherchant une solution
palliant la non intervention lors de l’attaque de la chenille. Par et à travers
son Ministre Provincial de l’Economie, il a promis à la population de Likasi et
de Kambove, une farine à un prix abordable pour faire face à cette augmentation
qui surgit au moment où l’économie du pays sombre.
Alors qu’à
Kambove, le prix d’un sac de farine varie entre 28 000 et 30 000 Fc,
le gouvernement décide de faire parvenir à cette population 500 sacs de farine
de maïs marque 10/10 SUPER MAIZE et GOAL
SUPER MAIZE à 21 000 Fc ;
nombre qui n’a duré que 4 jours pour voir tout le stock épuisé.
Satisfaite de
ce geste de grande responsabilité, la population attend une continuation du
genre, jusque, pense-t-elle, à la prochaine récolte des maïs, vu que la
situation économique du pays va de mal en pis.
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