Maïs |
L’analyse que j’accorde à cet
article est à la fois sociale et politique ; ce qui conduit à dire qu’elle
aura deux partie. Celle sociale présente de manière générale les notions
d’insécurité alimentaire et la partie politique se focalise sur l’intervention
des autorités compétentes de la RDC dans la lutte contre ce fléau alarmant.
1.
De
l’insécurité alimentaire
On parle de l’insécurité
alimentaire lorsqu’on se trouve dans l’impossibilité sociale et économique de
se procurer une nourriture quantitativement et qualitativement suffisante. Ceci
implique aussi la stabilité du prix des produits qui permet l’accès à tout le monde.
En parlant de la suffisance quantitative, je fais allusion à
l’abondance des produits alimentaires qui a dominé la planète à un moment
donné ; comme par exemple, de 1960 à 1990, la production totale de
céréales est passée de 420 à 1 176 millions de tonnes par an. (Source :
wikipedia) Ceci n’explique pas seulement les faibles taux de natalités dont
faisaient preuve toutes les continents, mais également l’implication de tous
dans la lutte contre l’insécurité alimentaire bien qu’en Afrique cette
participation soit forcée (esclavagiste).
Après ces années-là, le monde et
plus particulièrement, l’Afrique a connu des moments des crises économiques
inexplicables jusqu’à nos jours.
En RDC,
l’histoire nous rappelle bien les années quatre-vingt-dix, alors que la
population démographie était en pleine croise ; chose qui devait également
accroitre les productions vivrières pour faire face aux besoins nutritionnels
de la population, et éveiller la conscience de cette dernière quant aux travaux
de champs, parce que pendant cette même période, les conditions de travail dans
les grandes entreprises nationales devenaient de plus en plus difficiles (SNCZ,
UNION MINIERE, MIBA …).
Certains attribuent
l’insuffisance quantitative à l’accroissement de la population dans les zones
urbaines, loin des terres arables ; d’autres à l’augmentation du pouvoir
d’achat. Moi j’attribue, pour le cas particulier de la RD Congo, l’insécurité
alimentaire à la paresse du congolais qui, comme ses ancêtres continuent à
croire que le phénomène contrat chinois lui sortira de sa misère. Conséquence,
tout le monde veut être embauché dans une entreprise minière et compter sur les
marchés étrangers pour s’approvisionner en vivre. Je ne veux pas descendre avec
vous aux frontières congolaises (notamment à Kasumbalesa) pour compter le
nombre de têtes qui se procurent des vivres dans la Zambie voisine. Pour le
congolais « l’argent résout tout ».
Au lieu de compter sur la
solution ou l’aide du PAM de la FAO ;
A ce niveau la solution est claire :
- Il faut que chaque congolais se procure d’une
portion de terre à cultiver, et pas quelle culture (donc, aliments de
base) : ce qui implique l’augmentation des surfaces agricoles donc, de la
production ;
-
A ceux qui ont déjà une portion de terre, l’augmentation
de la productivité en élargissant évidemment les étendues cultivées
c’est-à-dire les quantités d’hectares ;
- Que le gouvernement congolais ait ses propres étendues
des champs, pourquoi pas de millions d’hectares dans cette foret toute
nue ; mais aussi qu’elle encadre et soutienne les associations des
agricultures et les cultivateurs indépendants sans compter sur les ONG qui sont
plus rançonneurs que charitables qu’elles ne le prétendent. (lire aussi point
deux).
La suffisance qualitative quant à elle conduit à dégager les
protéines et différentes matières nutritives que doivent renfermer nos
aliments. Ceux-ci s’obtiennent en respectant un certain nombre d’éléments
dont :
-
La
conservation : les aliments doivent être conservés dans sainement,
sans être exposés aux microbes ni avec des produits chimiques toxiques pour une
longue conservation de peur d’endommager certains organes de l’organisation
lors de leurs consommations ;
-
La
cuisson : les aliments doivent être cuits de manière à ne pas
perdre sa saveur ou tous ses protéines mais aussi bien cuits pour éviter le cas
d’intoxication alimentaire ;
- Le
régime : consulter un nutritionniste afin de prendre un régime
approprié et un aspect très important pour ne pas s’exposer à des maladies.
2.
De
l’implication du gouvernement
En RDC, songer au développement
du domaine agricole pour faire face à l’insécurité alimentaire sans aide du
gouvernement est une utopie.
Dans beaucoup de pays en voie de développement
comme la Zambie, le gouvernement n’assiste pas seulement les petits planteurs
et les grands fermiers, mais par contre, il est le grand cultivateur car il est
le seul à posséder les grandes étendues cultivées, le premier fournisseur des
vivres dans le pays en plus de ceux produits par les fermiers.
Chose contraire dans notre pays,
le gouvernement attends tout du peuple et multiplie les sensibilisations sur l’avantage
de l’agriculture alors que tous ses membres s’empressent à investir dans le
secteur minier laissant la basse classe sans moyen suffisant pour faire des
petites plantations à faible productivité.
Les villages agricoles
Jolie initiative du gouvernement
congolais mais très mal précédée.
- Les villages agricoles ont été créés, pour le
cas de la Province du Haut-Katanga, sans intéresser les autorités locales pour
que celles-ci fassent siennes ce projet de grande envergure ; chose qui à
fait que beaucoup de gens ne connaissaient pas la procédure à suivre pour mériter
une portion de terre dans ce dit village.
-
Sans être informé, la plus part pensait même que
tous les moyens seront fournis par le gouvernement, notamment la semence, les
engrais en quantité suffisante. Hélas, ils ont été déçus de constater que la
quantité était moindre par rapport au besoin et même fournie avec un grand
retard par rapport au calendrier cultural.
Ces deux petits exemples fait
comprendre la moindre importance accordée à ce projet avec un semblant de
sortir le Congo de l’insécurité alimentaire qui a conduit au bout de trois
mois, une hausse de prix jamais vécu dans le Katanga ; le seau de Maïs est
passé de 1500 FC à 4500 FC.
La prise de conscience
La crise économique que traverse
la RDCongo a conduit le peuple à prendre conscience de l’auto prise en charge,
en multipliant les étendues cultivées et augmenter la productivité en se
procurant des semences améliorées et des engrais nécessaires pour lutter contre
l’insécurité alimentaire. Un effort qui a mérité le soutien inconditionnel du ministère
de l’agriculture ; cas des associations des cultivateurs du Haut-Katanga
qui ont bénéficié de NPK et ont attendu en vain l’UREE qui ne pas venu malgré
la promesse du ministère provincial de l’agriculture.
Loin de rebeller la population
mais analyse l’exige, quelle considération pouvons-nous avoir de ce
gouvernement qui a fait sourd d’oreille quand bien même les cultivateurs, les
partenaires et bien de branches de développement ont crié haut et fort pour qu’il
leur vienne en aide ?
Personne n’ignore l’épidémie qui
a ravagée les cultures dans la zone culturale de Likasi et Kambove où les
parasites nommées MARGARONIA INDICA a menacé les maïs sous l’impuissance des
cultivateurs.
Cas de cette lettre de la
coordination CAID qui n’a pas trouvé sa place dans le chef des autorités
provinciales du Haut-Katanga.
lettre de la coordination CAID sur l'invasion de culture de maïs |
Bref :
Pour sortir de cette misère économie,
chaque congolais doit s’impliquer activement par une auto-prise en charge pour
le bien de tous. Il doit, avec les moyens de bord, cultiver son sol qui est
encore tout vierge dans plusieurs zones du pays ainsi il réduira cette dépendance
qui nous rend esclave de la Zambie voisine.
Le gouvernement quant à lui de soutenir
les fermiers et les petits planteurs qui, malgré l’équipement non approprié,
les faibles moyens dont ils disposent se sacrifient pour répondre au besoin des
consommateurs qu’ils sont également. Au-delà de ce soutien, il doit cultiver ;
ces villages agricoles ne devraient même pas être distribués portion par
portion aux paisibles congolais qui ne disposent pas de moyens suffisants mais plutôt
des étendues que le gouvernement devait occuper lui-même en variant les
cultures selon les régions.
Le gouvernement doit aussi créer des
abattoirs publiques, importer la technologie appropriés pour produire les
produits de premières nécessités sur place. Implanter des minoteries publiques
partout dans le pays afin, non seulement de combattre la famine mais aussi améliorer
l’économie du pays…
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