mardi 17 juillet 2018

INSÉCURITÉ : DES NUITS BLANCHES À LUBUMBASHI


Des nuits blanches, est le meilleur qualificatif des horreurs nocturnes que traversent les habitants de la ville économique de la RDC.

Pas une semaine ne passe sans qu'on ne déplore l'incursion des hommes en uniformes armés dans les domiciles des paisibles citoyens. Laquelle incursion est suivie des tueries parfois pour des causes non élucidées. 

Pas loin que la semaine dernière, on pouvait observer la présence d'une nouvelle équipe d'intervention nommée LENI, Légion Nationale d'Intervention pour barrer les actes des vandalismes qui se vivent dans la ville. Ceci prouve que la ville regorge plusieurs bandits, une réalité que les Autorités politico-administratives ne veulent pas admettre en relativisant la notion d'insécurité qui est par contre générale.

L'arrivée de cette Légion spéciale constitue un événement d'espoir pour beaucoup mais sa durée pose problème. Dans un pays où la présence d'un élément dit de l'ordre constitue le plus grand danger soulève une inquiétude quant à  la confiance entre celle-ci et la population. Surtout que, cette dernière a  pris l'habitude de se prendre en charge sacrifiant ainsi leur sommeil.

D'aucuns estiment que la RDC n'est pas un pays de trafic d'armes moins encore de tenues militaires, ce qui déduit que les hommes armées qui aisément tuent, pillent, violent seraient les détenteurs légaux de ses instruments de guerre, pas differents de ceux "vénus en renfort".

Espérer un changement c'est croire en une guerre entre militaires (anciens et nouveaux) ou alors renforcer la vigilance parce que l'autre camps a été renforcé.

Il est simplement favorable pour tous que l'Etat Congolais prenne ses responsabilités en assurant:
  • Une rémunération adéquate à nos vaillants et patriotes militaires (Corps de sécurité);
  • Une mutation permanente de tous éléments pour une période donnée, trois ans seraient souhaitables;
  • Un recrutement objectif et une promotion (avancement en grade) sans discrimination;
  • Une répartition sans discrimination pour tous les militaires (FARDC, GR, PNC: bénéficient des mêmes traitements).
La quiétude de la population va avec les  quelques suggestions évoquées ci-haut.

Jean-Baptiste KITWAMBI MUFUNGA (JOBI)
Politologue et Bloggeur